Association Yam-pukri

Le Burkina-Faso est confronté à une crise humanitaire qui a provoqué des déplacements massifs de la population , détériorant davantage la situation de certaines communautés, les plus vulnérables.

C’est à ce titre que ce dimanche 12 septembre 2021, les jeunes apprenants du programme VACANCES ENTREPRISES

, après leur formation ont initié une conférence sur la paix et la cohésion sociale afin d’inculquer la paix, l’amour et la cohésion au Burkina Faso. Cette conférence a eu lieu dans la Salle de conférence de Pierre Guingané, autour du thème : CONTRIBUTION DE LA JEUNESSE FACE AU DEFI SECURITAIRE.

L’arbre se reconnaît à son fruit dit un dicton, Yam-pukri se voit honoré par ses jeunes qui aussitôt formés, sont déjà à l’œuvre et s’inscrivent ipso facto dans sa politique de formation et d’éveil de conscience des jeunes . Dans leurs propos, nous retenons que le conflit et les affrontements intercommunautaires au Burkina-Faso ont déraciné plus de cent mille (100 000

) personnes dans les régions de Nord, du Centre- Nord et du Sahel dont plus de moitié (60 000) personnes rien qu’au cours des deux premiers mois de l’année 2019. Du coup, la crise a plongé le pays dans une situation humanitaire sans précédents.

La situation est alarmante sur tout le plan, les enfants sous des tentes sont assis, sans les tables bancs, en manque d’eau potable et aussi d habit. Ceux-ci vivent dans une psychose sporadique qui trouble l’évolution de la connaissance et de ce fait : la vie entière ! Qu’a cela ne tienne, on se rend compte du courage et la résilience naturelle de ces enfants qui abordent la situation tout innocemment.
Rappelons que cette situation est due, à l’installation du terrorisme qui s’inscrit dans un prisme des agents de l’états ou des personnes en déphasages avec le gouvernement en place et bien d’autres situation socio-économiques qui alimentent leurs intentions. Comme le souligne ces jeunes, une autre constante du terrorisme est l’usage indiscriminé de la violence meurtrière à l’égard des civils dans le but de promouvoir un groupe, une cause ou un individu, ou encore de pratique l’extorsion à l’échelle.
Face à cette différente procuration, la question fulgurante est tout d’abord de savoir comment renforcer la cohésion sociale ?
Le président de la Jeunesse du Burkina Faso qui était présent, en répondant à cette question avait commencé son propos par ce terme : la paix est un acte, elle n’est pas, lui-même citant un des présidents de l’Afrique de l’ouest, il motive ces jeunes qu’il trouve comme des relèves à la future génération, exhorte tout le monde à contribuer pour la paix. Dans ces propos, il insiste sur l’éducation à la paix et à la non-violence comme un impératif catégorique, car l’Afrique tout entière souffre de ce mot.
Celle-ci doit prendre racine tout d’abord dans la famille, car c’est en communiquant la paix en sois même et dans la famille que l’homme sera en mesure de faire la paix autour de lui ainsi que dans la société. Ensuite, au-delà de nos différences religieuses, culturelles et politiques, nous devons viser une fraternité et une sororité qui transcendent les nations, les régions et les ethnies pour oser tendre la main à l’inconnu qui devient alors un frère, une sœur, un être cher.
Et donc conscient de leur part de responsabilité, face à l’avenir de l’humanité et en particulier des enfants d’aujourd’hui et de demain, il nous est important de nous mobiliser d’ors et déjà en accord avec les enfants pour freiner l’hémorragie. C’est pourquoi, les collectes pour soutenir les déplacés internes est une bonne initiative qui doit faire école partout dans le Burkina.
Pour finir, la paix ne peux que venir si les hommes et les femmes du pays des hommes intègres savent tout d’abord faire la paix dans leur cœur et dans le milieu du travail. Les hommes politiques doivent copier les bons exemples des grands hommes comme : Nelson Mandela, Martin Lutter King…etc.

SAO Charaf Théophore (stagiaire)

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